Le compte personnel formation (CPF) est un dispositif qui permet à toutes les personnes âgées d’au moins 16 ans et engagées dans la vie active d’accéder à la formation professionnelle. Le CPF a été appelé à remplacer le droit individuel à la formation (DIF) depuit le 1er janvier 2015. Une fois le dispositif mis en oeuvre, les personnes ayant des heures de DIF non consommées auront cinq ans pour les utiliser.
A qui s’adresse le compte personnel formation ?
Ce dispositif s’adresse à toutes les personnes actives, et cela quel que soit leur statut (salariés du privé, demandeurs d’emploi, etc.). A terme, il sera également accessible aux travailleurs indépendants et aux fonctionnaires. Le CPF peut ainsi être ouvert dès l’entrée de la personne sur le marché du travail, et la suivre même si elle change d’emploi ou se retrouve au chômage. A la différence du DIF, ce dispositif est attaché à une personne et non à un contrat de travail.
Comment le compte est-il alimenté ?
Dans le cas d’un CDI à temps plein, le dispositif permet d’accumuler 24 heures de formation par an pendant cinq ans, et 12 heures par an au-delà. Au total, la personne peut cumuler 150 heures de formation sur sept ans, contre 120 heures sur six ans avec le DIF. Pour dépasser le socle de 150 heures, il est possible d’effectuer des abondements supplémentaires en suivant des modalités spécifiques.
Quelles formations ?
Les formations éligibles au compte personnel formation doivent être en phase avec les besoins de l’économie à court ou moyen terme. Ces besoins sont définis par les partenaires sociaux, les branches professionnelles et les conseils régionaux. Ils correspondent généralement à des formations conduisant la personne à certifier ses différentes qualifications. Il est également possible d’utiliser son CPF pour des formations permettant d’acquérir un socle de connaissances et de compétences, ou encore d’accompagner la validation des acquis de l’expérience.
Comment utiliser son compte personnel formation ?
Si la formation est suivie pendant le temps de travail, le salarié doit recueillir l’accord de son employeur. Cette règle connaît toutefois certaines exceptions : dans le cadre d’une formation faisant suite à un abondement complémentaire de 100 heures ou visant l’acquisition d’un socle de connaissances et de compétences, l’accord de l’employeur n’est pas nécessaire.